Le gouvernement guinéen a affirmé sa volonté de retirer les titres
miniers à la société BSGR, du consortium Vale-BSGR. Mais pour bon
nombre des techniciens avertis, il est clairement établi que cette
décision qualifiée  »d’unilatérale » par BSGR, aura du mal à faire du
chemin pour des raisons contenues dans cette contribution, qui revient
un peu sur la genèse de ce bras de fer.
1- Le comité technique qui est une entité du ministère des Mines
et de la géologie, est l’organe qui s’est prononcé sur ce retrait
alors qu’il n’avait pas qualité dans la mesure où ce comité est égal
au ministère des Mines donc de l’Etat guinéen.
2- Les titres dont le comité fait allusion ont déjà été
développés, les études ont été achevées depuis septembre 2011 pour les
blocs 1 et 2, trois mois avant l’expiration du permis qui devait être
matérialisé en décembre 2011. Ces blocs 1 et 2 de Simandou, attribués
à BSGR en décembre 2008, a permis de nos jours à la société de faire
une découverte de plus 5 milliards de réserves de fer. Les données
sont sur la table de monsieur le ministre des Mines depuis septembre
2011. Le gouvernement guinéen devrait signer une convention avec VBG
depuis fin 2011. Conséquence, le permis a été expiré depuis décembre
2011 par la faute du gouvernement guinéen, et rien n’avait été décidé
depuis cette époque. Il a fallu attendre en avril 2013, c’est-à-dire
près de 3 ans pour que le gouvernement ouvre une enquête pour
corruption.
Comment techniquement on peut retirer un titre qui n’existe pas. La
seule obligation était de négocier pour l’établissement de la
convention de base avec la société et non le retrait unilatéral des
titres.
3- La faute du gouvernement de Mohamed Saïd Fofana, dans cette
affaire est l’ouverture d’une information judiciaire sur ce dossier
devant les instances judiciaires. Les tribunaux guinéens n’ont pas
fini de clôturer le dossier et c’est le comité qui prend la décision
de retrait : Où est la place de la justice dans cette affaire ? On se
rappelle que deux employés de la société BSGR ont été pris en otage
entre le 16 et le 19 avril 2013 en qualité de témoins pour corruption
passive, et depuis aucune preuve ne s’en est sortie contre eux sur
l’existence d’une éventuelle corruption. Le délai de poursuite est
donc dépassé et la justice peine à clôturer ce dossier pour faute de
preuve tangible.
Ce n’est donc pas un petit comité qui doit instruire au gouvernement
de prendre l’acte du retrait des titres miniers, mais, l’infraction
dite de corruption est un délit pénal du droit commun, il appartenait
aux juges guinéens de se prononcer et non au comité.
4- comment on peut retirer les titres dont les phases de recherches
sont terminées, les études sont claires et les résultats sont connus ?
a) Zogota : permis 2006 résultat en 2009 avec la découverte de
plus de 500 millions de fer et qui devait faire l’objet
d’exploitation depuis fin 2012, cet acte se trouve consigné dans la
convention signée avec l’Etat guinéen en 2009.

b) Blocs 1 et 2 Simandou, permis 2008, les résultats de l’étude
de faisabilité ont été présentés en septembre 2011 avec 5 milliards de
réserves de fer, de quoi bouter la pauvreté hors de la Guinée. Si les
travaux d’exploitation avaient commencé en fin 2012 avec notamment :

– le projet de création d’emploi direct pour 100 mille guinéens
et plusieurs centaines indirects allaient être réalisé.

– La construction du chemin de fer Conakry-Kankan avec un
budget conventionnel de 1 milliard de dollars, dont 200 millions USD
entièrement financés par BSGR.

5- Les licences de BSGR ne peuvent pas être retirées pour
corruption. Cette infraction est clairement définie dans les lois
guinéennes, s’il s’avère vrai que ce qui n’est pas le cas pour le
moment, son délai de poursuite est de 3 ans, donc dépassé de nos jours
pour un projet introduit en 2006 ; c’est donc dire que le délai de
poursuite est prescrit de nos jours conformément aux lois guinéennes ;
6- le motif du comité est une pure et simple présomption de
déclaration fantaisiste d’une dame manipulée par Georges Soros aux
états – unies, cette Mamadie promise d’obtenir 30 millions USD contre
ces dénonciations calomnieuses.

Comment pouvez-vous comprendre que l’homme d’affaires français qui
n’est pas un employé de BSGR ; soit arrêté aux USA et se dit
coupable de tentative de destruction de preuves et non coupable de la
corruption dont fait allusion le gouvernement de Mohamed Saïd Fofana,
puisqu’en réalité, selon nos enquêtes, cet homme d’affaire français a
cessé de fréquenter la Guinée depuis 2007. Cela peut se vérifier au
niveau de la direction des services de l’immigration (Direction
Centrale de la Police de l’Air et des Frontière) hors les blocs 1 et
2 ont été obtenus en décembre 2008, ce qui met en doute tous les
propos de Mme Cissé Mamadie Touré. Une simple déclaration de cette
dame, dont le statut est douteux, ne peut donc pas amener un
gouvernement à prendre des décisions pouvant l’induire en erreur et
créer un conflit avec BSGR sur la base d’une simple présomption de
corruption. Si ce n’est pas par comédie, comment un comité peut-t-il
s’appuyer uniquement sur les propos d’une femme sans fondement pour
demander le retrait des licences à une société qui a fait des
résultats sur le terrain. Dans tous les cas, dans une affaire où il y
a la présomption, il revient à la justice de se prononcer et non à un
petit comité en lieu et place de l’appareil judiciaire. C’est donc
bien clair que ce dossier, est un dossier de règlement de compte dont
les conséquences ne peuvent retomber que sur les Guinéens par la pure
faute des personnes qui se servent de la Guinée. D’un côté, Georges
Soros cherche à régler les comptes à Benny Steinmetz où dans un passé
récent, ce dernier avait réussi à lui à l’arracher un marché suite à
un appel d’offres en Russie, à en croire nos sources et de l’autre
Mamadie Toure cherche à régler des comptes à son frère consanguin
Ibrahima sory Toure IST dans le registre de  »FA DEN YAH » (les
conséquences de la polygamies dans les familles africaines de guinée)
où cette dame aurait promis de faire tomber la société où travaille
son frère.
Si le motif du retrait était sans nul doute l’inactivité ou le gel
de ressources (bloc 1 et 2 de Simandou), cela peut se comprendre, mais
BSGR a légalement produit ses résultats et ceux conforment aux lois
guinéennes.
Retirer un tel permis pour des motifs non encore déterminés par les
tribunaux guinéens où ce dossier est ouvert il y a plus d’un an et où
la corruption n’est pas avérée (prouvée), cela pourra coûter à notre
pays et le décrédibilisera davantage, comme ce fut le cas de GETMA
International dont la convention avait été retirée et donnée à un ami
du président, Vincent Bolloré. On fait croire au peuple de Guinée que
le comité a fait une révision des contrats miniers, mais ce comité
comme son nom l’indique, au lieu de réviser, il a retiré sans en avoir
la qualité. Tout cela, est de bien servir Georges Soros, Tony Blair et
Kouchner, un clan sur le dos du peuple guinéen monté contre BSGR. Tout
porte à croire que l’Etat de droit est loin d’être existé en Guinée
et que les investissements privés sont sans garantis. Une situation
qui n’encourage aucun autre à venir investir chez nous. Aucune société
minière n’a fait de résultat en si peu de temps en Guinée comme BSGR
l’a fait. Il est important alors de préciser que BSGR a présenté ses
Etudes globales en moins de 3 ans et a découvert 5 milliards de
réserves de fer aux blocs 1 et 2 et 500 millions de tonnes à Zogota en
moins de 3 ans contrairement aux autres sociétés qui ont fait près de
20 ans
sans en arriver à un tel exploit. Comme GETMA en 2010, en 2014, c’est
BSGR qui va affronter la Guinée devant les instances internationales.
Et ces deux exemples suffisent largement pour gommer la république de
Guinée sur la liste des pays où il faudra investir et faire de la
Guinée, un pays non fréquentable. Techniquement, comment une société
peut faire un investissement de plus de 800 millions USD dans les
recherches qu’elle soit expropriée de ses titres… En tout cas ce qui
ressort sur le coût global des travaux de sondages sur les blocs 1 et
2 par le consortium VBG, chose qui à permis à la société la découverte
de 5 milliards de tonnes de
réserve de fer de haute qualité contenu dans ces dits blocs. Depuis
l’indépendance de la Guinée, ce résultat fût la plus grande trouvaille
jamais réalisée dans l’histoire minière de la Guinée, et ceux, en
moins de 3 ans seulement. Personne ne doit gouverner la Guinée selon
ses propres humeurs mais, ce pays doit être dirigé comme le veulent
les lois guinéennes.

Ousmane Camara

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