C’est en tout cas le constat fait par plus d’un guinéen de voir l’opérateur technique SABARI TECHNOLOGIE à l’écart du processus de recensement biométrique des travailleurs de la fonction publique guinéenne, qui a débuté ce mercredi 05 Mars 2013.
Pourtant c’est cette société qui avait le contrat au départ et aurait même perçu 30% du budget alloué à ce processus avec le recensement au niveau de la police et de la douane en 2011. La banque mondiale en tant que bayeur de fond aurait constaté que le contenu du cailler de charge qu’elle a élaboré avec le ministère de la fonction publique, n’était pas respecté par l’opérateur SABARI TECHNOLOGIE et par conséquent elle aurait demandé à l’Etat de suspendre les activités avec l’opérateur.
Il reste à savoir comment SABARI TECHNOLOGIE a obtenu ce marché en 2011. En Tout cas, tout laisse à croire qu’un appel d’offre avait été mit de côté pour offrir gré à gré le marché à SABARI qui indique aujourd’hui que le contrat lui a été retiré sans motif valable.
Désormais, c’est une société française qui gère les opérations de recensement. Vatech c’est le nom de la société qui serait recrutée à l’issu d’un appel d’offre au quel la société SABARI TECHNOLOGIE n’aurait pas été informé, ni associé. Il faut préciser que le financement de ces opérations de recensement est assuré par la banque mondiale. Pour certains observateurs, la société guinéenne SABARAI TECHNOLOGIE n’a pas répondu à tous les critères pouvant lui faire obtenir le marché. D’autres estiment que la société a montré ses limites à l’issu des élections présidentielles de 2010 et les récentes élections législatives. Macky SOW