Dans l’après midi du mardi 4 novembre 2014, un commando des forces spéciales dirigé par un certain Adjudant Kamissoko a assiégé la résidence de M. Sidya Touré, président de l’UFR en tentant plusieurs fois d’y entrer, pour procéder à la fouille des lieux.
C’est à 14 h, que le commando composé d’une douzaine d’homme dont la plus part étaient en civil est arrivé sur les lieux à bords de quatre vehicules à savoir : une Nissan Almera immatriculée RC 5017 U, une Toyota Prado immatriculée RC 5392 O, une Nissan Clio et une Pick-up portant la mention forces spéciales. C’est cette pick-up qui transportait les bérets rouges.
Interrogé sur la raison de leur présence, les visiteurs indésirables ont répondu qu’ils sont deux venus cherchés deux militaires déserteurs qui se seraient refugié chez le président de l’UFR.
A noter que c’est aux environs de 17 h que les membres du commando ont décidé, sans mandat aucun, de boucler l’accès à la cour pour filtrer les entrées et les sorties de la résidence du Président Sidya Touré. Au cours de ces manœuvres, ils ont même arrêté le gardien d’un des voisins de monsieur Sidya Touré, croyant qu’il s’agit d’un des vigils de celui-ci.
Informé de la situation, M. Sidya Touré est sorti pour prendre langue avec les fameux visiteurs qui layant aperçu, ont aussi tôt reculé, pour éviter tout dialogue avec lui. Alors de l’UFR a saisi par téléphone le Ministre délégué à la défende, Kabèlè Camara et le haut commandant de la gendarmerie, Général Ibrahima Baldé. Le général n’a pas décroché son téléphone, mais le ministre lui a répondu qu’il n’est pas au courant d’une telle opération, mais qu’il allait s’informer. Rappelant, M. Sidya Touré, le Ministre a confirmé a confirmé la déclaration des membres du commando. Et M. Touré de rétorquer : « est ce chez moi que se refugient les déserteurs de l’armée ? »
Entre temps, l’arrivée massive des militants qui avaient pris connaissance de cette ‘’visite’’ a fait reculer le commando aux environs de 21 h. Mais compte tenu de la gravité de cette situation, les jeunes et les femmes du Parti ont décidé de rester sur les lieux jusqu’au matin dans le but évidant de sécuriser leur leader. Et, ils ont invité le président Sidya à une assemblée extraordinaire au siège national du parti pour expliquer cette menace aux militants, à la presse, à l’opinion nationale et internationale.
Cellule Com UFR