Le lieutenant-colonel Zida a déclaré mardi au roi des Mossis, le Mogho Naba, qu’il comptait remettre le pouvoir aux civils. Sans pour autant préciser de calendrier.
Un pas de plus vers la transmission du pouvoir à la société civile burkinabè. L’homme fort de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Zida, a déclaré, mardi 4 novembre, au roi des Mossis, le plus influent chef traditionnel du pays, qu’il comptait remettre le pouvoir aux civils.
"Ils sont venus nous dire qu’ils vont remettre le pouvoir aux civils. Nous les avons encouragés à aller dans ce sens. Le pays doit retrouver la quiétude et la paix afin d’envisager son développement", a déclaré le Mogho Naba sur le perron de son palais après son entretien avec le lieutenant-colonel Isaac Zida.

Zida va rencontrer le président du Conseil constitutionnel
Celui-ci s’était rendu, entouré d’une demi-douzaine de militaires, au domicile du Mogho Naba, chef très respecté de la plus importante communauté burkinabè, qui avait déjà reçu nombre des acteurs de la crise, notamment les chefs de l’opposition dès le 30 octobre. Le Mogho Naba l’a reçu assis sur son trône, avec à ses côtés deux leaders religieux : l’archevêque Philippe Ouédraogo et l’imam Sana, chef de la communauté musulmane.

Accompagné de sa garde militaire, le lieutenant-colonel Zida s’est ensuite engouffré dans un 4X4 noir. Il doit rencontrer à 11H45 heures (heure locale) le président du Conseil constitutionnel, qui ne s’est pas exprimé depuis le début de la crise. Dans l’après-midi, Isaac Zida recevra des chefs d’entreprises et des responsables des syndicats, après avoir rendu visite à des malades de deux hôpitaux, a annoncé un militaire chargé de sa communication.
(Avec AFP)

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici