Le parquet du tribunal de première instance de Kaloum a convié hier mercredi selon la radio nationale des officiers de polices judiciaires(OPJ) de la commune de Kaloum. L’objectif était axé sur la professionnalisation de leur métier.
Pour le procureur général Hassan I Diallo, la chaine pénale est très mal tenue et il n’est pas rare de voir les OPJ se mêler dans les affaires de créances avec des gardes à vue et autres dossiers civiles qui ne relèvent pas de leur compétence. Selon lui, l’essentiel pour ces OPJ, c’est le pourcentage qu’ils obtiennent une fois l’argent obtenue. Ce qui n’honore pas la profession.
« Désormais, tout officier de police judiciaire qui n’est pas habilité ne doit pas instruire un dossier au risque de s’exposer aux sanctions disciplinaires, administratives ou même pénale », prévient t-il.
En outre, le substitut du procureur près du tribunal de première instance de Kaloum, Algassimou Diallo a indiqué que les OPJ tous les jours ont désormais l’obligation d’informer le parquet des dossiers sensibles qu’ils dressent. « Pas question de ligoter un citoyen encore moins le battre à mort, torturer pour obtenir des aveux », dira t-il.
Les officiers de la police judiciaire eux se sont préoccupés de l’immixtion du parquet général dans les dossiers judiciaires en cours d’instruction.
Algassimou Diallo en condamnant cette situation a exigé aux OPJ de ne se référer qu’aux parquets d’instance et non au parquet général.
Parlant des conditions de travail, Algassimou Diallo dira que depuis 3 ans qu’il est au tribunal de première instance de Kaloum, et il n y a pas eu de subvention de l’Etat. « Parfois, l’Etat ne nous donne que deux ramettes et cinq stylos comme subvention »dira t-il pour finir.
Guineediversite.com

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